RénoAssistance offre une nouvelle garantie pour les rénovations
15 juin 2020Les consommateurs qui se lancent dans des travaux de rénovation bénéficieront d’une nouvelle garantie s’ils utilisent la plateforme de référencement RénoAssistance.
Cette nouvelle garantie est gratuite. Elle couvre les acomptes jusqu’à 25% de la valeur d’un contrat de rénovation (pour un maximum de 25 000$), jusqu’à 25% du coût de parachèvement des travaux (limite de 25 000$), les réparations de malfaçons apparentes dénoncées à l’entrepreneur jusqu’à 10 jours après la fin des travaux (limite de 10 000$) et les malfaçons ou défauts cachés jusqu’à un an après la fin du chantier (limite de 10 000$).
«Nous sommes tellement convaincus de notre formule de référencement qu’on a décidé de l’offrir nous-mêmes, sans l’aide d’un assureur», dit-il. L’entreprise affirme que sa nouvelle garantie est unique au pays.
Question de confiance
RénoAssistance, dont Desjardins est actionnaire majoritaire, permet de mettre un consommateur en relation avec un entrepreneur. Elle propose à ses utilisateurs jusqu’à trois entrepreneurs qu’elle a auparavant qualifiés.
L’entreprise a mis au point une méthodologie qui utilise un algorithme mesurant la confiance, basé sur 54 indicateurs de vérification. Elle dispose d’un réseau de plus de 1000 entrepreneurs, et plus de 77 000 clients (82% résidentiels) font appel à ses services annuellement, pour des projets dont la valeur dépasse les 200 M$. La valeur moyenne de ces chantiers est de 77 000$. Elle compte 45 employés et s’est distinguée lors d’une enquête du magazine Protégez-Vous sur ce type de service.
M. Périgny a fondé RénoAssistance il y a une décennie après avoir été arnaqué pour plus de 50 000$ par des entrepreneurs en rénovations. «Pourtant, j’en connaissais beaucoup sur la rénovation, ayant fait une formation de l’APCHQ, dit-il. Je me suis dit que si, moi, je m’étais fait prendre, n’importe qui peut être une victime.» L’entreprise a commandé un sondage auprès d’Ipsos au printemps 2018, qui révèle que 17% des propriétaires montréalais (14% à l’échelle québécoise) ont affirmé avoir eu des travaux bâclés qui ont dû être recommencés.