Premiers impacts de la pandémie sur l’immobilier
08 avr. 2020Le marché immobilier québécois a commencé à subir les premiers effets de la crise de la COVID-19 avec une forte baisse du nombre de transactions à Montréal dans la deuxième moitié du mois de mars.
Les ventes de propriétés ont reculé de 5 % sur l’île de Montréal en mars et le nombre de nouvelles inscriptions a chuté de 22 %. La baisse du nombre de ventes est qualifiée de non négligeable par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), qui a diffusé ces chiffres en début de semaine.
Ce dernier indique que le marché de Montréal est « à la fois exposé à un stress psychologique causé par des mesures de distanciation plus strictes et davantage d’incertitudes sur le plan économique ».
Période difficile en vue
Selon l’expert, il faut prévoir d’autres mois difficiles pour le marché en raison de la pandémie.
« Dans un contexte où l’incertitude quant à l’issue économique de la crise est très élevée, il faut s’attendre à ce qu’acheteurs et vendeurs restent sur les lignes de côté, dit-il. Les mois d’avril et de mai devraient figurer parmi les mois les moins actifs jamais enregistrés pour la saison depuis le début du millénaire », ajoute M. Brant.
Les autres régions du Québec affichent des hausses de ventes en mars, mais selon l’expert, ce n’est qu’une question de temps avant qu’elles ne suivent la tendance observée à Montréal.
Pour l’instant, les prix continuent toutefois d’être en forte hausse, le prix médian d’une maison à Montréal ayant augmenté depuis un an de 7 % au Québec et de 10 % à Montréal. L’APCIQ a toutefois prédit, il y a quelques semaines, que le prix des propriétés devrait baisser en 2020.