Ne sous-estimez pas la valeur d'un courtier hypothécaire!
14 avr. 2019Comment le recours à un courtier hypothécaire pourrait faire économiser des milliers de dollars à vos clients?
Les craintes d’une éventuelle récession ont fait dégringoler les taux obligataires. Plus précisément, le rendement des obligations canadiennes « 5 ans » a baissé d’un sommet de presque 2,50 % en octobre dernier, jusqu’à un creux de 1,50% la semaine dernière. Une situation qui a entraîné une chute des taux hypothécaires fixes.
L’ajustement des taux hypothécaires n’ayant pas été aussi impressionnant que celui des taux obligataires, cela laisse présumer qu’on devrait assister à d’autres baisses des taux hypothécaires fixes dans un avenir proche. Il serait alors peut-être sage d’attendre avant d’accepter l’offre de votre institution financière pour votre renouvellement du mois de juillet.
D’ailleurs, tel que déjà mentionné, le travail d’un courtier hypothécaire consiste à suivre l’évolution des taux d’intérêts et de suggérer le bon terme à ses clients. Par contre, son travail ne s’arrête pas au moment de l’approbation de l’hypothèque. Le bon courtier hypothécaire suivra les taux jusqu’au moment du déboursé et il obtiendra les meilleurs termes jusqu’à environ une semaine de la date du déboursé. Ainsi, il fera profiter à ses clients du taux le plus bas, d’autant s’il peut être encore plus bas qu’au moment de la négociation et de la prise de décision. Vous comprendrez l’importance d’un tel suivi dans le contexte d’une chute de taux.
Afin de quantifier ceci, prenons l’exemple d’une personne qui a décidé de confier son hypothèque de 300 000$ à une institution financière lui ayant offert le taux fixe de 3,50% pour 5 ans amorti sur 25 ans. Dans un contexte semblable à la situation actuelle où les taux sont en chute libre, un courtier hypothécaire suivra la baisse et renégociera un taux plus bas. S’il réussie à négocier un taux de 3% avant le déboursé, ce client épargnera 7 461$ d’intérêts à la fin du terme de 5 ans. Il s’agit d’une économie substantielle. Croyez-vous que l’institution financière appellera le client qui s’est déjà engagé à 3,50% pour lui offrir un taux plus bas? Ça serait vraiment surprenant… Par contre, si le client confie le mandat à un courtier hypothécaire, ce dernier à tout intérêt à continuer de se battre pour offrir un taux plus bas à son client.
La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soit n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs?