Le Québec immobilier reste un marché distinct
27 mai 2019Le marché immobilier québécois, avec sa locomotive montréalaise, continue d’ignorer le retour à un certain équilibre observé ailleurs dans les grands centres au Canada. Avec ces enjeux démographiques particuliers, l’état de surchauffe n’est pas appelé à se résorber.
On parlait déjà d’une année 2018 exceptionnelle pour le marché résidentiel au Québec, avec un sommet atteint dans le nombre de transactions effectuées sur le système interagences et une poussée moyenne des prix de 5,2 %. Une analyse publiée vendredi par Moody’s Analytics vient confirmer le caractère distinct du Québec et de son gros marché, Montréal, dans les projections débordant l’année 2020. La firme anticipe un ralentissement de la progression des prix à l’échelle canadienne cette année et l’an prochain, voire un recul en 2021, avec une hausse moyenne de 1 % comptabilisée à la fin du premier trimestre de 2020, un recul de 1 % à la fin du premier trimestre de 2021. Au cours de la prochaine année, la grande région de Montréal fera bande à part et affichera plutôt une augmentation remarquée des prix, de l’ordre de 5 % d’ici au premier trimestre de 2020.