La crise du logement menace la réputation de Montréal
10 juin 2019Il n'est pas facile de trouver un logement à Montréal, où le taux d'inoccupation a atteint son seuil le plus bas depuis plusieurs années. La situation a transformé la recherche d'un appartement en course folle. Elle menace même, selon des défenseurs des droits des locataires, la réputation de la ville sur le plan des loyers abordables.
Un économiste à la Société canadienne d'hypothèques et de logement, Francis Cortellino, a précisé que le taux d'inoccupation était tombé à 1,9 % en 2018.
Selon lui, cette situation est attribuable à l'arrivée en masse de résidents non permanents comme des travailleurs temporaires, des étudiants étrangers ou des réfugiés. Ce taux a diminué même si le nombre de chantiers de logements locatifs s'est élevé à 10 000 l'an dernier, un sommet.
Autres facteurs : beaucoup de membres de la génération Y retardent leur arrivée sur le marché immobilier, et les retraités vendent leur maison pour retourner vivre en appartement.