Il y a une pénurie d'options de location abordables à Montréal!
21 mars 2019
À Montréal, le taux d’inoccupation des logements a atteint un taux historiquement bas, une situation due en partie à la réglementation en vigueur dans la province, selon la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ).
En cette saison de renouvellement de baux locatifs, le taux d’inoccupation des logements se situe à 1,9% dans la métropole, un pourcentage qui s’apparente à celui de la pénurie du début des années 2000.
Pour les propriétaires, il devient plus facile de louer une propriété, mais la situation se complique pour les locataires.
Hans Brouillette, directeur des affaires publiques de la CORPIQ, estime que la réglementation liée à la rénovation des logements et aux critères de fixation des loyers ainsi que l’explosion des coûts de construction sont responsables de cette pénurie de logements.
«La réglementation a contribué à cet écart entre un parc de logements vieillissants et des condos neufs qui sont très dispendieux à l’achat et même à la location», a dit M. Brouillette, mercredi.
Tant que l’économie va bien, il ne croit pas que le taux d’inoccupation augmente.
